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Fragment de carte de la France

Newsletter #03

Publié le 19 mars 2024

ÉDITO

Bonjour à tous,

Le numéro 02 de FLAASH est disponible depuis le 06 mars dernier. Il est dédié aux villes du futur, mais pas que : urbex, IA et environnement, transhumanisme, climate fiction, neuvième art et faim du monde font aussi partie des sujets évoqués. Oui oui, vous avez bien lu : faim du monde et non fin du monde, car depuis la nuit des temps, l’humanité craint la fin en mourant de faim. Alors restons sur cette pensée culinaire pour entamer notre troisième newsletter et parler de la revue. Si certains l’ont déjà dévorée ou la dégustent page à page, d’autres continuent de regarder le menu. On vous propose donc une FAQ concernant les potentielles intolérances ainsi qu’une sélection du chef pour les convaincus qui auraient besoin d’un supplément.

Vous ne l’avez pas trouvée mais vous aimeriez la gouter là, maintenant, tout de suite ? FLAASH est disponible en presse et en librairie. À ce titre, nous tenions tout particulièrement à mettre en avant le réseau de la librairie, et notamment les 3 700 librairies indépendantes en France (source : Syndicat de la librairie française). Car s’il y a bien un lieu qui continue de faire vivre le papier, c’est celui-ci.

Besoin d’un apéritif ? N’hésitez pas à suivre notre compte Instagram @flaash_revue et notre page LinkedIn FLAASH pour comprendre notre univers.

Le numéro que vous souhaitez n’est plus de saison ? Pas de problème, vous pouvez le commander auprès de votre libraire ou le trouver à tarif réduit sur www.flaash.fr.

Vous aimez les saveurs étrangères ? Nouveauté : FLAASH est disponible partout dans le monde, en commandant sur notre site. L’abonnement est également possible où que vous soyez.

Entrée-plat ou plat-dessert ? Ne choisissez plus ! Profitez dès à présent des deux premiers numéros réunis dans la campagne KissKissBankBank en cours jusqu’au 5 avril, avec des tirages exclusifs de Mathieu Bablet et Romain Veillon.

Un goût de revenez-y ? Laissez-vous porter par les ouvrages de nos contributeurs et leur petit mot exclusif pour les lecteurs de FLAASH. Toujours à retrouver en librairie.

D’ici là, bon appétit ! Et si vous avez peur de mourir de faim, mangez FLAASH !

La rédaction

FLAASH CULTURE – QUELQUES RECOMMANDATIONS

« Pour explorer nos futurs, la science-fiction se nourrit de nos peurs du présent. Or, s’il y a une peur primale, instinctive qui nous hante depuis la nuit des temps, c’est bien celle de mourir de faim, celle de ne plus trouver la nourriture indispensable à la survie de notre espèce. » (Léonard Desbrières, chronique fusion, FLAASH numéro 02).

FLAASH vous propose un menu en trois temps : une entrée froide confectionnée à l’aide d’une machine, pour manger tels Éléa et Païkan dans La Nuit des temps, un plat de résistance en pilule pour survivre comme dans Soleil vert et un dessert néo-gastro sorti tout droit de la sandwicherie de The Bear.

LIVRE — La Nuit des temps, René Barjavel, 1968

FILM — Soleil vert, Richard Fleischer, 1973

SÉRIE — The Bear, Christopher Storer, 2022

APPROFONDISSEMENT

Carbone & Silicium, Mathieu Bablet (2020)

2046. Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d’une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante.

Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c’est lors d’une tentative d’évasion qu’ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent...

« Carbone et Silicium est une histoire entre deux robots à travers les siècles, synthétisant dans leur voyage à la découverte du monde, toutes les inquiétudes que j'ai pour le futur. En racontant cette histoire, j'avais envie de confronter le pinacle scientifique de notre époque - l'avenue de l'intelligence artificielle - avec les contraintes planétaires qui sont les nôtres : urgence climatique, crises migratoires, politiques et économiques. » Mathieu Bablet

Villes de demain, Arnaud Pagès (2022)

À quoi ressembleront les villes de demain ? Ultraconnectées, automatisées, intelligentes... ou bien végétalisées, biodiversifiées, nourricières, résilientes ? Le rêve de la Smart City qui carbure à la data ou celui de la mégapole verte réconciliée avec la nature ? 

« Fasciné depuis toujours par les villes, j'ai voulu faire un livre inspirant et prospectif qui explore l'ensemble des transformations urbaines en cours ou à venir pour en donner une vision synthétique, en parlant aussi bien d'architecture que de démocratie, de mobilité que de culture... En me basant sur les tendances de fond et les signaux faibles, j'ai cherché à tracer les contours de la Cité du futur, mégapole technologique et renaturée, en perpétuelle réinvention, réconciliée avec l'environnement tout en étant à la pointe de l'innovation. J'ai voulu montrer comment la formidable accélération du digital combinée aux contraintes environnementales tendent à faire émerger un nouveau modèle qui va révolutionner la façon de vivre en ville. Pour nourrir cette réflexion, je suis allé à la rencontre de personnalités et d'architectes visionnaires. J'ai donné la parole à Philippe Starck, Vincent Callebaut, Gilles Babinet, Luc Schuiten, Carlos Moreno, Philippe Bihouix ou encore Alain Damasio. Les villes n'ont pas fini de nous faire rêver. J'espère que ce livre en est la preuve. » Arnaud Pagès.

Green urbex 2 : Le monde sans nous, Romain Veillon (2023)

À quoi ressemblerait la terre si l’homme disparaissait subitement ? Ces images fascinent comme le faisaient les grands « tableaux de ruines » du XVIIIe siècle car elles reflètent notre propre finitude et la fragilité de nos civilisations. Comme Jean Dorst dans Avant que nature meure publié il y a plus de 50 ans, Green urbex 2 rappelle la nécessité d’une vie harmonieuse avec notre habitat, qui ne pourra résister longtemps à la pression écologique que l’homme lui fait subir.

« Je parcours le monde pour photographier les lieux abandonnés. Dans ce livre, je tenais à montrer, étape par étape, comment ces derniers se dégradent et pourrissent, retournant petit à petit à la nature. On regarde ainsi la végétation envahir progressivement les ruines, jusqu’à les absorber. » Romain Veillon.

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